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Créé le : 11/12/2005 15:54
Modifié : 23/01/2015 18:53

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Notre histoire d'amour

05/11/2006 18:20

Notre histoire d'amour


Notre Histoire par Ablassé KABORE

 Ouagadougou n'avait jamais été aussi belle aux yeux de Escobar. Celui-ci sourit, sans trop savoir pourquoi, à une vieille dame qu'il croisait. Apercevant la photographie d'un palmier, il se prit à rêver à un voyage, un long et beau voyage... aux côtés de celle qu'il rejoignait. Plus vite qu'il ne l'aurait pensé, il se retrouva devant la porte. Sans attendre, il sonna. Quelques secondes s'écoulèrent. Les tempes de Escobar battaient. Comme personne n'ouvrait, il sonna une nouvelle fois. Mais rien ne se passa. Il frappa, sonna, frappa, sonna encore et encore... puis il décida d'attendre. Il attendit une heure. Puis deux. Au bout de trois heures, désespéré, il se leva, et après avoir sonné une dernière fois, tourna les talons et s'en alla. Mais à peine fut-il en route qu'un bruit de verrou attira son attention. Il fit volte-face, et aperçut Patricia sur le pas de la porte. - Je... excuse-moi, dit-elle. Je suis désolée, je... je... - Tu es si angélique, la coupa Escobar. - Entre, ajouta Patricia. Escobar la suivit jusqu'au salon. - Assieds-toi, fit Patricia. Il se laissa tomber dans un fauteuil et poussa un soupir d'aise. Puis il fixa Patricia. Celle-ci était debout près de lui. Lui tremblait d'émotion. Elle, ne disait rien. Il se leva, s'approcha d'elle. - Patricia... Elle détourna la tête. - Patricia, répéta-t-il. Alors elle le regarda. Au moment où leurs regards se croisaient, leurs lèvres se touchèrent. - Euh... bredouilla Escobar. Mais les mots ne venaient pas... alors Patricia passa sa main derrière la nuque de son ami, et l'embrassa. Cela dura une éternité. C'était la première fois qu'ils ressentaient une telle émotion, et ils ne s'arrêtaient plus. Puis lorsque les premières étoiles scintillèrent dans leurs yeux épuisés, leurs lèvres se quittèrent. Comme deux plongeurs en apnée, ils reprirent leur souffle en même temps que leurs émotions. - Je t'aime, dit Escobar. - Je t'aime aussi, dit Patricia. Cette phrase, ils se l'étaient répétée des milliers de fois. Mais jamais elle n'avait perdu de son sens. - Cela fait maintenant cinq ans que nous nous connaissons. Et tu es la seule personne que j'aie jamais aimée. - Oh... c'est bien vrai? - Oui, c'est vrai. - Mon coeur... ce que tu me dis, c'est la chose la plus belle que jamais je n'ai entendue. Tu es aussi galant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Escobar rougit. Il se sentait bien. Au loin, un Licorne criait. Tout près, son coeur battait. Là-bas le jour passait... ici, tout était arrêté. - Tu sais... j'ai aimé, tout à l'heure, lorsque nous nous sommes embrassés. Il n'en fallut pas plus à Patricia pour saisir le bras de Escobar et lui offrir de nouveau un baiser enflammé. Les deux êtres eurent cette fois l'impression d'être emportés dans une tempête. Sur un océan rouge sang. Leurs souffles s'échouaient invariablement dans les hurlements du vent, et les gifles des vagues leur faisaient fermer les yeux. C'était beau, c'était puissant, comme un tableau de Eugène Delacroix(1798 - 1863), ou comme ''Comment T'aimer?'' de Jacky Rapon. Tout rugissait autour d'eux, ils étaient enfermés dans une parenthèse qui les épargnait des griffes du cyclone, des griffes signant leur passage d'une trace de salive blanche et éphémère... tout tournait, des vertiges les prenaient, Escobar ferma les yeux et eut l'impression de chavirer en haut d'un ParkiaBiglobosa. Et soudain tout s'arrêta. - Marions-nous... - Pourquoi n'est-ce pas déjà fait? Ils rirent. Ils étaient heureux. Ils restèrent ainsi toute la nuit à se regarder dans le blanc des yeux. Parfois, ils s'embrassaient. Parfois, ils parlaient. - Ne me quitte jamais, disait Escobar. - Je ne te quitterai jamais. Tu es bien trop attentionné pour que je te quitte, répondait Patricia. Tu es l'opposé de la bêtise, de la brutalité... tu vaux bien plus que ce rustre de Cheick. Je ne sais pas comment j'ai fait pour lui trouver du charme. Et ils s'embrassaient. Puis ils s'embrassaient une nouvelle fois. Dans un sourire, un souffle, un battement de cils, ils se dirent ''je t'aime''. Ce sourire brille encore au fin fond des étoiles... ce souffle chante encore dans les hautes couches de l'atmosphère... ce battement de cils scintille toujours quelque part. Ils s'aiment.



Commentaire de ablo-escobar (05/11/2006 19:07) :

Pas plus qu'une merveilleça ? repond !




 


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