Les parfums chauds et noirs de ces îles mirifiques Sont comme la charmante couleur de tes yeux de princesse L'écume des vagues, les rouleaux dans les criques Tes cheveux noirs en sont la forteresse. J'écoute la mer mourir sur le rivage, Et c'est ta voix belle qui une fois encore m'emmène... Un perroquet rose fait frémir les branchages, Et c'est ta main, Rose, que le vent me ramène...
MOI, écrivain de tes heures...
Commentaire de marquisedesanges59 (13/12/2005 11:23) :
voila se qu il manquer ici
Commentaire de delicedamour (15/12/2005 10:34) :
bonjour mon ami voila le lien pour revenir me voir, votre petit monde est
très joli et je vais vous mettre dans ma liste de mes favoris bonne journée
bisous amitié et à bientôt votre amie de coeur delicedamour
PATRICIA en Guadeloupe
Les yeux noisettes des vahinés magiques
Me rappellent tes yeux et leur BELLE tendresse
Les éclairs fascinants, le tonnerre qui réplique,
Comme tes cheveux châtains, m'emplissent d'allégresse.
J'écoute la pluie se noyer dans l'orage
Et c'est ta voix qui chante, ma admirable Reine...
Un phénix bleu agite son plumage,
Mais c'est à toi, Nadine, que mes yeux appartiennent...
Ablo-Escobar, écrivain de tes heures...
Commentaire de claire (19/12/2005 02:45) :
genial ca super beau
Commentaire de delicedamour (19/12/2005 18:04) :
bonsoir mon petit ami coquin taquin que j'aime bien non faut pas rêver
je ferais pas comme mon amie de spectacle en live même pour toi lol pdrrr
!!! je te souhaite un bon lundi ainsi qu'une bonne semaine oui
j'aime beaucoup ton petit monde et tes écrits gros bisous de ton amie
de coeur toi mon ami de toujours merci de ton amitié à bientôt comme tu le
dis si bien on garde le contact lol chut !
ne révélons pas nos sources !!!!
Un oiseau survola Ouagadougou avant de venir tournoyer au-dessus de la tête de Ablo-escobar. Celui-ci marchait, de plus en plus vite, gagné par l'excitation... Il traversa le zoo, et bizarrement sourit au lion qui le regardait d'un oeil morne. Après avoir longtemps marché, il arriva enfin devant la maison.
Il frappa énergiquement. Des pas se firent entendre, et une angélique voix chanta: - Qui est là? - C'est Ablo-escobar! Répondit celui-ci. - Je ne connais aucun Ablo-escobar! Dit la voix. Il y eut un silence. - C'est toi, Vendredi? Fit Ablo-escobar. La porte s'ouvrit soudain: - Mais oui c'est moi, mon Ablo-escobar! Je t'ai bien eu. Il allait protester, mais elle ne lui en laissa pas le temps: - Entre, dit-elle. Arrivé au salon, Ablo-escobar s'assit dans un fauteuil et soupira. Il leva la tête vers Vendredi, et lui sourit. - Tu vas bien? - Embrasse-moi immédiatement. Ordonna-t-elle. Ablo-escobar, prit au dépourvu, voulut comprendre, mais son amie ne lui en laissa pas le temps puisqu'elle se jeta sur lui et l'embrassa langoureusement. Lorsqu'elle se redressa, Ablo-escobar vit ses yeux qui brillaient. Alors, sans mot dire, il se pencha vers elle, et à son tour, posa ses lèvres sur les siennes. Pour la seconde fois de leur histoire, donc, ils s'embrassèrent. Une fois de plus, Ablo-escobar prononça les trois mots magiques. - Je t'aime. Mais cette fois-ci, cela sonnait autrement. C'était plus beau. C'était plus fort. - Depuis maintenant deux ans que nous nous sommes rencontrés, je voulais que tu saches que tu es mon premier amour. Le premier et le dernier. - Voyons... tu vas me faire rougir, murmura Vendredi. - Pourquoi? S'écria-t-il. Tu es la personne la plus belle que je n'ai jamais connue! La plus belle de tout Ouagadougou! Les gens ne t'arrivent pas à la cheville. - Mais et toi, tu es si galant... - Cela n'est rien à côté de toi. Lorsque je t'embrasse, j'ai l'impression que je m'envole. Quand je te quitte, j'ai l'impression que mon coeur se fait piétiner par un féroce Chéval, ou transpercer par mille lances empoisonnées. - Mais toi aussi, Ablo-escobar, tu as beaucoup de qualités... - Embrassons-nous encore... souffla Ablo-escobar. Ils s'embrassèrent donc. Au loin, on entendait ''De Jours Comme De Nuits'' de Patrick Andrey Mytram. D'où cela venait-il? Quelle importance, du moment que c'était là. Bientôt, la musique, l'amour, les entraînèrent dans un tourbillon sans fin. Il n'y avait plus de plafond, plus de mur. Ouagadougou était loin. Ils virent passer un manguier, au dessous d'eux. Puis deux. Maintenant, ils étaient sur la mer. Ils frissonnèrent... était-ce le vent qui s'était levé et qui faisait frémir un peu leur peau? Quelques nuages voilèrent le ciel. A mesure que les notes s'envolaient, la musique devenait de plus en plus belle, et le ciel de plus en plus gris. On se serait cru dans un tableau de Das. Des larmes de joie dans la voix, la musique jouait. Quelques gouttelettes de pluie vinrent alors troubler cet océan, tels des pizzicatos que le vent sifflant emportait au loin avant de les renvoyer à la figure des amoureux. Après quelques instants les gouttes grossirent, s'écrasant lourdement sur la surface de l'eau. Vendredi, que la folie saisissait, se voyait aimer au milieu des éclairs... Plus la musique jouait plus le temps s'agitait, plus le ciel s'assombrissait, plus les vagues grandissaient, se brisant bientôt contre leurs pieds dans une explosion d'écume crépitante, poussées par des bourrasques assassines... leur baiser dansait sur cet air tourmenté, cet océan symphonique, cet opéra dramatique, les vagues étaient à présent immenses et la pluie tranchait le ciel plus sombre que la plus noire des nuits, c'était affreusement grand et terriblement beau, si beau que ça faisait mal, la musique hurlait sa douleur, de plus en plus fort, les notes tourbillonnaient, le vent devenait tornade, les vagues devenaient rouleaux, les amants tournoyaient, autour de leurs bouches, autour de leurs mains... et tout s'arrêta soudain. - Je voudrais t'épouser, dit Ablo-escobar. Vendredi tressaillit. - Pardon? - Je t'aime. Je veux t'épouser. Veux-tu être ma femme, Vendredi?... Leurs lèvres tremblaient. - Oui! Murmura-t-elle. Ils discutèrent toute la nuit. Ils parlaient de tout, de rien. - Tu sais, c'est drôle, dit Vendredi, car hier matin, Ismael a tenté de me séduire. - Non, c'est vrai? - Oui, et comme je lui disais que c'était toi, l'amour de ma vie, il m'a répondu que je perdais mon temps et que je serais bien plus heureuse avec lui. - Ça ne m'étonne pas de lui, il a toujours essayé de gâcher ma vie privée. - Heureusement je lui ai dit ceci: ''Le jour où tu seras un tant soit peu civilisé, mon petit bonhomme, tu apprendras que mon Ablo-escobar est plus tendre que n'importe qui. Et tu ne lui arrives pas à la cheville.''
Dans un sourire, un souffle, un battement de cils, ils se dirent ''je t'aime''. Ce sourire brille encore au fin fond des étoiles... ce souffle chante encore dans les hautes couches de l'atmosphère... ce battement de cils scintille toujours quelque part. Ils s'aiment.
ABLO-ESCOBAR
Commentaire de marquisedesanges59 (13/12/2005 10:16) :
tres beau tes textes bravo
Commentaire de stella (06/11/2007 11:45) :
il est tres bien tourner et tres touchant comme texte fait licitation !!